Karae et paroles des chansons de l'Oeil dans le Retro

Artistes: l'Oeil dans le Retro ©
Paroles: Jeff
Musiques: l'Oeil dans le Retro
Langue: Fr
Album: J'en perds mon latin
Année: 2006
Stygmates : passion pour la chanson réaliste, pour les musiques d'Europe Centrale, les rythmes chaloupés et virils du Tango, amour de la langue française et de son argot, de la verve gouailleuse du couple Audiard - Lautner et du cinéma néo-réaliste Italien...

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STOPPE CE TRAIN

La Loire soudain fait une escale,
Et le tramway en frêle esquif, dans lequel je kiffe
Me dépose à 10 heures du soir, dans le sofa d’un lupanar
Où des hôtesses blondes et dodues ondulent du….
Et j’ai la barre tout comme Gainsbarre
Du temps où il était vivant, avant que viennent sur le divan
Quelques pétasses enturbannées, venues au monde pour nous castrer
Et puis des cons droits comme des i, voulant améliorer nos vies
En nous faisant……crever d’ennui

Ce midi souffle le blizzard, la station a les yeux hagards
Et les prédateurs de banlieue, entament leur ronde 2 par 2
Naufragés sans avenir, et si peu de mots pour le dire
Le ragot des cités, leur argot au rabais, inquiètent les yeux baissés
Qui filent vers leurs télés, leurs chez eux où les yeux des autres sont crevés
Aveugles comme les murs des rues mornes qu’ils habitent,
De la rue que j’habite,
Où le cul dans mon siège fondent mes privilèges
De p’tit occidental qu’a jamais eu la dalle

REFRAIN
Stoppe ce train, je dis stoppe ce train, j’en connais par cœur le chemin
Vers la nouvelle étoile, vers la nouvelle église, vers le nouveau soleil
Mais c’est partout pareil, on en fait des merveilles, avec des petits riens
Les bus font des détours, autour du petit jour
Et ramassent en plein vol, dans les vapeurs d’alcool
Près du pont à bascule, les derniers noctambules
Qui s’enferment dans leurs cols, hypnotisent le sol
Pour ramener dans leurs lits, un petit bout de nuit
Ces seigneurs ces Négus, règnent dans l’autobus
Sur une rangée de sièges, vides et nus comme les berges
Où ta main dans ma main, on se presse ce matin
Pour rentrer vers chez moi, où j’ai envie de toi
REFRAIN
Stoppe ce train…..Cette affaire je la prends en main
Mon blason flotte sur ce fief, j’en suis le conducteur en chef


Les bus font des détours, autour du petit jour
Et ramassent en plein vol, dans les vapeurs d’alcool
Près du pont à bascule, les derniers noctambules
Qui s’enferment dans leurs cols, hypnotisent le sol
Pour ramener dans leurs lits, un petit bout de nuit
Ces seigneurs ces Négus, règnent dans l’autobus
Sur une rangée de sièges, vides et nus comme les berges
Où ta main dans ma main, on se presse ce matin
Pour rentrer vers chez moi, où j’ai envie de toi
REFRAIN
Stoppe ce train…..Cette affaire je la prends en main
Mon blason flotte sur ce fief, j’en suis le conducteur en chef

 


QUARANTA

Penser à cirer les brodequins, il est encore long le chemin
Le nœud serré sur la valise, le vent s’engouffre dans ma chemise

Devant mes plus belles années, celles d’un homme expérimenté
Ma devise la vie est belle, du plastique pour la bagatelle
Bon voyage pour là où tu vas
Je vais aimer le goût que tu as


On s’éloigne à tout petits pas
De ce qu’il faut, de c’ qu’il faut pas
Les doutes pour moi sont hors saison
Je n’ demande plus la permission

Ci si allontana a piccoli passi,
Da cio che si puo e non si puo fare
I dubbi per me sono fuori questione
Non chiedo piu l’autorizzazione quaranta…. quaranta

Bientôt le fruit de l’expérience, fera du bruit dans le silence
Alors on parlera de moi, seulement quand je serai là

Je saurai me taire quand il faut, et t’amadouer de quelques mots
Mes gestes aussi seront plus sûrs, je deviendrai un homme mûr
Bon voyage pour là où tu vas
Je vais aimer le goût que tu as


Serrer le nœud de la cravate
Pour un tout dernier tour d’épate
Enfiler encore ce blouson
Passer le seuil de la maison

Fare il nodo alla cravata
Per un ultimo momento di gloria
Infilare como sempre questa giacca
Oltrepassare la soglia della casa quaranta…. quaranta

 

LES SOURIRES SUR LA PHOTO

L’été le soleil brûlait la peau
La nuit le froid collait aux os
Le treillis et les brodequins
L’Algérie son climat de chien

Dans le dépliant touristique
Un pistolet automatique
Une chanson de Boris Vian
Un général un président


REFRAIN
Mais ne t’inquiète surtout pas
La vie se chargera de toi (x2)
Mais ne t’inquiète surtout pas l’eau passera sous le pont de l’Alma

Chacun fait l’homme comme il peut
Mais sous l’soleil souvent il pleut
On mène en bière un compagnon
Il est loin le temps des chansons

REFRAIN (Mais ne…..)

Dans sa petite boîte en fer blanc
Que reste-t-il de tes 20 ans ?
Quelques sourires sur les photos
Qui barrent le visage de costauds

Encore des enfants pour les leurs
Armés d’un fusil mitrailleur
Et des rêves qu’on fait à 20 ans
Quand on croit qu’on est déjà grand

REFRAIN (Mais ne …..)



QUE M’EST- IL ARRIVE ?


Ce maudit traversin, qui meurtrissait mon dos
Et ce drap blanc en lin qui m’irritait la peau
Ces poitrines dodues, qui penchent vers mon sommeil
Même ces fesses joufflues plus rien ne me réveille

Que m’est-il arrivé ?
Mes désirs envolés

Ces mains graciles ou fermes qui s’attardent sur ma peau
Laissent mon épiderme et mes sens au repos
Me voilà étonné, on danse autour de moi
Si prompt à m’enflammer et maintenant sans voix

Que m’est-il arrivé ?
Mes désirs envolés

REFRAIN
Car ce soir je pars et ne reviendrai pas
Dans ce maudit brouillard
Car ce soir je pars et ne reviendrai pas
Et je ne sais pas encore si j’aimerai ça ou pas (x2)


Le carton de mon col, raide colle à mon cou
L’encens et puis l’alcool semblent régner partout
Oh mes amis ma vie, les miens tout ce que j’ai
Je vous aime tous ici et pourtant je m’en vais

Que m’est-il arrivé ?
Mes désirs envolés

REFRAIN

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